Renaturer la ville : par où commencer ?
Retrouver des sols vivants, fertiles, désimperméabilisés, refaire de nos espaces urbains des refuges pour la biodiversité animale et végétale, tout en luttant contre l’effet d’îlot de chaleur : la renaturation de la ville s’impose progressivement comme une stratégie pour de nombreuses collectivités. Elle soulève des questions importantes, notamment en matière de financement et d’ingénierie de projet. La priorisation des sites d’intervention, dès lors, devient déterminant : mais comment déterminer les surfaces à renaturer ? Et comment procéder ?
Un outil pour comprendre la renaturation
Esquissant un début de réponse à ces questions, l’agence d’urbanisme de l’agglomération de Tours (AUT) publie un “Atlas de la Métropole Nature” couvrant les communes centrales de l’aire urbaine : Chambray-lès-Tours, Joué-lès-Tours, La Riche, Saint-Avertin, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Pierre-des-Corps et Tours. Cette étude s’appuie sur un indicateur d’un nouveau genre : l’indice de naturalité.
Ce gradient de naturalité croise trois enjeux clés parmi les “attendus” de la nature en ville : la capacité des sols à absorber l’eau, l’occupation des sols par le végétal, et, enfin, la “richesse” dudit végétal, caractérisé par la présence de strates plus ou moins hautes et plus ou moins denses. Appliqué sur le territoire, cet indice démontre l’efficacité de la nature, par exemple sur les températures relevées lors d’un épisode caniculaire.
Accéder à l’Atlas de la Métropole Nature en intégralité
Quatre cahiers pour poursuivre
L’AUT va poursuivre sa démarche d’atlas en déclinant son gradient de naturalité à travers 4 types de bâti, faisant chacun l’objet d’un cahier dédié :
L’habitat collectif (déjà publié)
Les secteurs d’activités et équipement (à venir)
Les tissus urbains mixtes (à venir)
L’habitat individuel (à venir)